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Juin 2025


©VPL-23 Mon senior
©VPL-23 Mon senior

Dans un contexte très contraint, comment les Schémas Départementaux de l'Autonomie peuvent-ils répondre aux enjeux du vieillissement ?


À l’heure où les Départements sont appelés à bâtir des politiques de l’autonomie soutenables et efficaces, l’accueil familial s’impose comme une solution à la fois humaine et efficiente. Lorsqu’il est réinventé et accompagné par des acteurs spécialisés comme MonSenior, ce modèle peut pleinement s’intégrer aux Schémas Départementaux de l’Autonomie (SDA), en favorisant coopération territoriale, qualité de l’accompagnement et meilleure maîtrise des dépenses publiques. 


Le vieillissement : un défi à la fois budgétaire et humain pour les Départements 


Le vieillissement démographique s’intensifie, notamment en milieu rural, comme en témoigne la situation de la Moselle, où d’ici 2070, une proportion significative de la population aura plus de 75 ans (20% vs 9% en 2018). Ce phénomène s’accompagne d’un isolement croissant, d’une désertification médicale marquée et d’un manque criant de solutions d’accompagnement intermédiaires entre le domicile et l’EHPAD. 


Parallèlement, la pression sur les budgets départementaux – qu’il s’agisse de l’APA, de la PCH ou des aides sociales – s’accentue dans un contexte de rigueur, où les collectivités sont appelées à faire mieux avec moins. Face à ces défis, il devient urgent de développer des alternatives souples, inclusives et ancrées localement. Les SDA, outils stratégiques d’orientation de l’offre, doivent identifier des leviers concrets pour répondre efficacement à ces enjeux de territoires. 


L’accueil familial : une solution sous-exploitée, à fort potentiel 


L’accueil familial repose sur un principe simple : des personnes âgées ou en situation de handicap sont prises en charge au domicile de professionnels agréés. Bien qu’encadré légalement depuis près de 30 ans, ce dispositif demeure peu dynamique dans de nombreux Départements, avec un nombre limité d’agréments actifs et peu de renouvellements. 


 Pourtant, l’accueil familial constitue une solution innovante et profondément humaine. Elle se distingue également par son caractère inclusif et son ancrage territorial, tout en étant significativement moins coûteuse que d’autres modes d’accompagnement. 


L’apport du modèle MonSenior 


 MonSenior propose un modèle d’intermédiation complet, incluant la sélection, la formation, la mise en relation et l’accompagnement des accueillants et des familles. Ce modèle innovant permet de lever des freins majeurs au développement de l’accueil familial, notamment son manque de visibilité et d’attractivité, ainsi que l’isolement des professionnels. 


Cette approche permet de faire émerger un réseau local d’accueillants professionnels, les parcours de vie des personnes âgées sont mieux sécurisés et la coopération entre acteurs – Départements, ARS, CCAS, professionnels – est renforcée. 


 “Nous sommes des alliés au service d’une mission et cette mission est simple : créer des places d’hébergement dans un cadre réglementaire strict qui est celui de l’accueil familial pour les personnes en perte d’autonomie” explique Clément Venard, co-fondateur de MonSenior.


Un levier d’efficience pour les SDA 


 L’accueil familial représente également un levier important d’efficience pour les politiques départementales. Les places en accueil familial ne sont pas subventionnées, ce qui en fait une solution économiquement pertinente. Sa souplesse de déploiement – notamment à travers un développement progressif par cercles concentriques en fonction des besoins locaux – en facilite l’implantation territoriale. 


 En réduisant les ruptures de parcours et favorisant une meilleure prévention de la perte d’autonomie, cette solution permet également de limiter les coûts différés. Par ailleurs, elle génère des emplois locaux, non délocalisables, et contribue à valoriser les métiers du prendre soin. 


« Nous avions la volonté de promouvoir l’accueil familial, mais nous n’y étions jamais parvenus. D’où l’accueil favorable que nous avons réservé à MonSenior et à leur nouvelle approche de l’accueil familial. » témoigne Thierry Clément, DGA Solidarités de l’Ain.

Juin 2025


Ludovic HAMELIN, HEMERGENS Coach professionnel certifié & expert en accompagnement du changement
Ludovic HAMELIN, HEMERGENS Coach professionnel certifié & expert en accompagnement du changement

Face aux impacts des grandes mutations de notre époque (crise sanitaire, vieillissement démographique, changements géopolitiques, urgence climatique, ...), Sébastien LECORNU a souhaité lancer une réflexion sur la notion de « vulnérabilité » et réinterroger l’action sociale du Département dès son élection en tant que Président du Conseil Départemental de l’Eure en 2021.


C’est dans cette perspective qu’Anne TERLEZ, Vice-présidente en charge de la santé, de la lutte contre la pauvreté, des personnes âgées et du handicap, a initié une large concertation dans le cadre des assises des solidarités du Département de l’Eure.


Première étape d’un projet de transformation, le « Projet Solidarités 2025 », elles ont marqué une évolution de pratiques en laissant une place centrale à l’expression et l’implication des partenaires (associations, communes), des professionnels et des habitants à travers des actions innovantes à l’exemple d’un hackathon.


Ce travail de co-élaboration a mis en évidence trois priorités :


  • rendre les politiques départementales plus lisibles : malgré son rôle de chef de fil en matière d’action sociale, le Département reste en effet peu connu des habitants

  • faire évoluer le regard sur la « vulnérabilité » pour lutter contre la perception que les aides sociales ne concernent qu'une minorité de la population

  • territorialiser au maximum les politiques sociales afin de tenir compte des spécificités infra-départementales


Ces axes stratégiques du « Projet Solidarités 2025 » ont inspiré un nouveau projet d’organisation mis en œuvre par Johan GIRARD, DGA aux solidarités.


Parmi les évolutions organisationnelles notables, on peut par exemple citer la territorialisation de l’action sociale. C’était une volonté forte du Président Alexandre RASSAERT, qui a succédé à Sébastien LECORNU en 2022 : adapter les actions au plus près des habitants pour plus d’agilité et de lien avec les besoins des bassins de vie.


C’est dans cet esprit que 13 territoires d’intervention ont été créés sur le périmètre des 13 EPCI de l’Eure. 13 territoires aux réalités différentes prises en compte dans 13 schémas territoriaux spécifiques.


Mais le changement n’est pas qu’affaire de découpages. Il se traduit également par une transformation du mode de management de ces territoires qui ne sont plus de simples « relais », des courroies de transmission mais de véritables lieux d’élaboration et de co production de politiques publiques.


Une équipe de Directeurs « manager » est aujourd’hui en charge d’animer les équipes, leprojet territorial et le réseau de partenaires. Ces Directeurs sont aussi de véritables chefs de projet bénéficiant d’autonomie pour innover et expérimenter localement.


Autre changement majeur : place à l’interdisciplinarité. Afin de mieux prendre en compte la complexité croissante des situations sociales et de favoriser la prévention sur la réparation, les équipes agissent désormais ensemble pour une approche globale des problématiques. Cela permet également de rendre plus compréhensible l’action du Département pour les populations en limitant les portes d’entrée.


Ces changements impactent en profondeur les pratiques professionnelles. Dans ce contexte, Johan GIRARD insiste sur l’importance du temps long face à des évolutions bien réelles mais progressives et itératives. Cette transformation par “capillarité” implique un portage constant tant politique que

hiérarchique.


Une des clés de réussite réside également dans l’accompagnement des équipes et dans la pédagogie sur le projet. Le dialogue social a été riche et de nombreuses rencontres et moments de co construction ont eu lieu avec les équipes. Une communication active a également été déployée pour informer régulièrement des avancées du projet. Plus qu’un projet partagé c’est un projet qui

s’est enrichi avec les professionnels.


Parmi les prochaines étapes, un travail de recherche permettra d’évaluer les impacts de ce projet structurant. Une manière de rappeler qu’en matière de transformation, le trio action-évaluation-ajustement reste incontournable.

Dernière mise à jour : 10 juil.

Juin 2025


Élus départementaux

Au grade d’officier :


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Au grade de chevalier :


  • Mme Emmanuelle Anthoine, ancienne députée de la Drôme, conseillère départementale de la Drôme

  • M. Christian Braux, conseiller départemental du Loiret, ancien maire de Saint-Cyr-en-Val

  • Mme Bénédicte Di Geronimo, conseillère exécutive de la Martinique, présidente d’un établissement public dédié au tourisme

  • M. Jean-Baptiste Gagnoux, vice-président du conseil départemental du Jura, maire de Dôle

  • Mme Nathalie Lecordier, vice-présidente du conseil départemental de Seine-Maritime, première adjointe au maire de Bihorel

  • M. Jean-François Lovisolo, ancien député de Vaucluse, ancien maire de La Tour-d’Aigues, conseiller départemental de Vaucluse

  • M. Pierre-Yves Martin, maire de Livry-Gargan, conseiller départemental de Seine-Saint-Denis

  • M. Michel Ménard, ancien député, président du conseil départemental de Loire-Atlantique

  • M. Maxime Minot, ancien député de l'Oise, conseiller départemental de l’Oise

  • M. Bruno Peylachon, maire de Tarare (Rhône), vice-président du conseil départemental du Rhône

  • M. Laurent Suau, président du conseil départemental de Lozère, ancien maire de Mende

  • Mme Evelyne Voitellier, adjointe au maire de Vichy, vice-présidente du conseil départemental de l’Allier

  • M. Didier Yon, ancien exploitant agricole, ancien maire de Trébry, conseiller départemental des Côtes-d’Armor délégué à l’agriculture et à la pêche


Administrations départementales


Au grade de chevalier :


  • Mme Nicole Emica, assistante sociale au conseil départemental de Seine-Saint-Denis, responsable d’une association caritative

  • M. Jean-Marie Martino, directeur général des services du conseil départemental du Rhône


Anciens élus départementaux


Au grade de Commandeur :

  • M. Yves Krattinger, ancien sénateur de la Haute-Saône, ancien président du conseil départemental


Au grade de chevalier :

  • M. Arnaud de Belenet, ancien sénateur de Seine-et-Marne, ancien conseiller départemental, ancien maire de Bailly-Romainvilliers

  • Mme Gisèle Biémouret, ancienne députée du Gers, ancienne vice-présidente du conseil départemental

  • Mme Odette Garbrecht, ancienne conseillère générale du Rhône, première adjointe au maire de Meyzieu

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